Il y a quelques jours, suite à une recommandation, j’ai été contactée par une personne, qui souhaitait que je l’aide dans son travail sur l’enfant intérieur et elle me précisait qu’elle n’était disponible que le samedi.
Quand j’ai débuté ma vie professionnelle de coach, je prenais des rdv individuels le samedi car j’étais persuadée que sans cela, je n’aurai pas de clients “puisque les gens n’étaient disponibles que le soir et week-end”.
…car j’étais persuadée que sans cela, je n’aurai pas de clients. C’était ma croyance.
Puis rapidement, j’ai compris que passer du temps avec ma famille les week-ends avait plus de puissance que ma peur de ne pas avoir de clients et j’ai pris la décision de ne plus proposer de séances individuelles le samedi et de ne travailler les samedis que ponctuellement lors d’ateliers collectifs.
Résultat : je n’ai pas “perdu” de clients et mon agenda est plein aujourd’hui.
Je m’étais accroché à une valeur importante pour moi (profiter de ma famille) au delà de ma peur et ma croyance avait disparu…
Et, quand j’ai eu cette demande de rdv individuel le samedi je me suis requestionné et j’étais même prête à faire une concession dans mes valeurs.
Puis, la personne m’a confirmé la demande d’un appel découverte avec moi en indiquant qu’elle souhaitait qu’1 seule séance avec moi.
Là, elle venait toucher à une 2e de mes valeurs qui est la raison pour laquelle aujourd’hui mon accompagnement dure 6 séances : quand on travaille avec la partie la plus pure de notre être qu’est l’enfant intérieur, la rapidité est l’ennemi du bien.
Quand on travaille avec la partie la plus pure de notre être qu’est l’enfant intérieur, la rapidité est l’ennemi du bien.
Je lui ai donc répondu que cela n’était pas possible car je ne proposais pas d’offre “1 séance”. Et elle a insisté en me demandant si il n’y avait pas d’aménagement possible car elle ne souhaitait qu’1 seule séance.
Et là, j’ai compris… dans ma grande envie de “m’adapter” autant que possible (restes d’une blessure émotionnelle de mon enfance), j’étais prête à faire une concession avec une de mes valeurs (samedi travaillé vs temps avec ma famille).
Et là, on « venait me chercher » sur faire des concessions sur une autre de mes valeurs (durée nécessaire pour travailler sur notre enfant intérieur)…
Si j’avais dis oui, que serait-il arriver ? Rien de grave, hormis le fait que j’aurai été déçue, frustrée voire en colère contre moi-même de n’avoir pas défendu ce en quoi je crois.
Parce que lorsqu’on croit profondément en quelque chose, rien ni personne ne devrait pouvoir nous dévier de cela.
Parce que lorsqu’on croit profondément en quelque chose, rien ni personne ne devrait pouvoir nous dévier de cela. Parce que se respecter c’est justement ça : se défendre, défendre ses valeurs, défendre ses opinions, faire entendre ses ressentis, ses émotions. Et quand on fait tout cela, n’est-ce pas la meilleure preuve d’amour que l’on pourrait se donner ?
Alors oui, je déçois la personne, mais je ne me déçois pas moi, ma petite fille intérieure et je me donne de l’amour en me respectant et respectant mes valeurs et ça… ça n’a pas de prix !